Sélection des arbres pour le parc de Forest

Fin septembre, l’équipe de projet s’est rendue à la pépinière De Jong van Laarhoven pour sélectionner les arbres qui peupleront le parc de Forest, en cours de rénovation. Le parc étant classé, l'ensemble de la rénovation se fait dans le respect du patrimoine du parc.

Le responsable de la pépinière conduit un groupe de sept personnes le long des allées étroites de la pépinière : le contrôleur de chantier de Beliris, deux employés de la commune de Forest, le chef de chantier et l'expert en espaces verts de l'entrepreneur Abog, l'architecte paysagiste du bureau d'études Sweco et un employé d'Urban sont présents pour choisir les meilleurs arbres pour orner le parc.

Quelles essences avez-vous choisies ?

Nick, contrôleur de chantier : "Nous avons choisi environ 25 essences différentes, mais ce sont principalement des érables, des chênes, des tilleuls et des hêtres".

C'est une sacrée liste. Pourquoi y en a-t-il autant ?

Nick, contrôleur de chantier : "Le parc était déjà très diversifié et nous voulons maintenir cette diversité. Le choix se fait toujours dans le respect des arbres déjà présents. De plus, cela améliore la biodiversité. Nous voulons éviter la monoculture dans le parc".

Sont-ils tous de la même essence que les arbres actuels ?

Nick, contrôleur de chantier : "Oui, il s'agit des mêmes essences d'arbre que celles qui se trouvent déjà dans le parc. Cependant, il y a une essence que nous remplaçons : les marronniers d'Inde qui forment une couronne au sommet de la colline. Tout comme le buis est infesté par la pyrale du buis, les marronniers d'Inde souffrent de la mouche mineuse. Les larves creusent des trous dans les feuilles, mangent les arbres et transmettent des maladies. Cette espèce exotique peut désormais survivre en Belgique en raison du réchauffement climatique, mais elle n'a pas d'ennemis naturels ici, ce qui constitue un véritable fléau pour les marronniers d'Inde. Nous allons donc remplacer le marronnier par un autre arbre".

Y a-t-il encore des défis à relever dans le parc ?

Nick, contrôleur de chantier : "Oui, le parc est situé sur une colline et son sol est sablonneux, ce qui signifie que très peu d'eau reste dans la couche arable et que le niveau de la nappe phréatique est bas. Cela signifie que les jeunes arbres doivent être arrosés de manière intensive jusqu'à ce que leurs racines soient suffisamment profondes pour qu'ils puissent puiser de l'eau par eux-mêmes. Il est donc très important de leur apporter des soins adéquats au cours de leurs premières années.

Sur le flanc de la colline, la terre risque d'être balayée si elle n'est pas ancrée par les racines des plantations. C'est pourquoi les racines des arbres sauvages et invasifs sont laissées au sol après leur abattage. Elles donneront aux nouvelles plantations le temps de s'enraciner correctement et d'ancrer le sol à leur tour. Avec le temps, les souches se décomposeront naturellement".

À quoi faut-il faire attention lors du choix d'un arbre ?
Nick, contrôleur de chantier : "Nous choisissons des arbres avec un tronc solide, des arbres qui ont déjà une taille raisonnable, mais qui ne sont pas trop grands. Concrètement, il s'agit d'arbres dont la circonférence du tronc est de 18 à 20 cm à une hauteur d'un mètre. Ces arbres ont davantage de chances de grandir.

En outre, nous choisissons des essences ne présentant pas de maladies. Nous vérifions que le tronc n'est pas endommagé et que l'arbre a une belle ramification".

Quand le parc pourra-t-il profiter de ses nouveaux arbres ?

Nick, contrôleur de chantier : "Cela doit encore faire l'objet d'un accord spécifique avec l'entrepreneur Abog, mais les arbres seront livrés et plantés au cours de l'hiver."

Les autres plantations - arbustes et plantes vivaces - seront livrées sur le site et contrôlées sur place. Elles seront plantés à la fin des travaux.